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Littérature - Page 2

  • Les Diaboliques - Jules-Amédée Barbey d'Aurevilly

        

    La Chute des anges rebelles, Pieter Brueghel l'Ancien
    La Chute des anges rebelles - Pieter Brueghel l'Ancien (1952)

     

    Quatrième de couverture :

    Quant aux femmes de ces histoires, 
    pourquoi ne seraient-elles pas les DIABOLIQUES ?
    N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ?
    Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré.
    Comme le Diable, qui était un ange aussi,
    mais qui a culbuté, la tête en bas, le... reste en haut !
    Pas une ici qui ne soit pure, vertueuse, innocente.
    Monstres même à part, elles présentent un effectif de bons sentiments 
    et de moralité bien peu considérable.
    Elles pourraient donc s'appeler aussi "les Diaboliques", sans l'avoir volé...
    On a voulu faire un petit musée de ces dames.
    L'art à deux lobes, comme le cerveau.
    La nature ressemble à ces femmes qui on un œil bleu et un œil noir. 
    Voici l'œil noir dessiné à l'encre - à l'encre de la 
    petite vertu.

    Barbey d'Aurevilly

    *

    Plus qu'il ne se livre, Barbey se trahit.
    Toute son œuvre romancière exhale l'odor di femmina ;
    on y découvre, foncièrement, l'obsession de la femme
    au point de croire qu'il s'en délivrait par le style.

    Jean de La Varende, Les Grands Normands

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  • Lettre ouverte aux (futurs) illettrés

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    Goûter d'anniversaire au Musée Jacquemart-André, crédits photographiques Jana Hobeika

     

    Jeune pousse,
    je te souhaite un prof de latin aussi fantastique, sinon meilleur,
    que celui que j'ai eu, à peu près à ton âge.

     

    "Jadis les analphabètes étaient ceux qui n'allaient pas à l'école ;
    aujourd'hui ce sont ceux qui y vont". Paul Guth 

     

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  • Le refus, Imre Kertész

    kertesz, le refus, vieux, pascal perichon

    Crédits photographiques Pascal Périchon

     

    Le vieux se sentait
    - et on ne peut pas nier qu'il avait toutes les raisons pour cela -
    comme un vieux à qui plus rien ne peut arriver,
    rien de nouveau, ni de bon ni de mauvais
    (l'un-peu-mieux et l'un-peu-pire ayant toutefois des chances inégales)
    (bien qu'essentiellement, cela ne change rien à l'essentiel) :
    comme quelqu'un à qui tout est déjà arrivé
    (même ce qui pourrait encore ou aurait pu arriver),
    qui a déjoué - provisoirement - la mort,
    vécu - définitivement - sa vie,
    reçu de modestes récompenses pour ses péchés
    et de sévères punitions pour ses vertus,
    et n'est dorénavant plus qu'un nom permanent sur la liste grise
    - dressée on ne sait où ni selon quelle inspiration -
    des personnes considérées en surnombre ;
    mais qui, envers et contre tout,
    se réveille tous les matins avec l'idée d'exister quand même
    (ce qui n'est pas une sensation si désagréable)
    (qu'elle pourrait l'être)
    (s'il prenant toujours tout en considération)
    (ce qu'il ne faisait jamais).

     

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  • Celui-là, il faut qu'on l'écoute

    bernanos, orphee, corotOrphée ramenant Eurydice des enfers, Jean-Baptiste-Camille Corot, 1861

     

    Où il vous mène on sent qu'il monte avec vous.
    La dure vérité, qui tout à coup d'un mot longtemps cherché,
    court vous atteindre en pleine poitrine, l'a blessé avant vous.
    On sent bien qu'il l'a comme arrachée de son cœur.

     

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  • Mouchette au marquis

    bernanos,sous le soleil,satan, chagall, le paysage bleu
    Extrait du Paysage bleu, Chagall

     

     

     Germaine s'éveilla de sa colère, comme d'un rêve.

    Hé quoi ? Minuit déjà ?

    Un profond silence, c'est déjà le péril et l'aventure, un beau risque ;

    les grandes âmes s'y déploient comme des ailes.

    Tout dort ; nul piège...

    En vérité les événements qui vont suivre étaient déjà comme écrits en elle.

    Hasard, dit-on. Mais le hasard nous ressemble.

    Les sentiments les plus simples naissent et croissent dans une nuit jamais pénétrée,

    s'y confondent ou s'y repoussent selon de secrètes affinités,

    pareils à des nuages électriques, et nous ne saisissons à la surface des ténèbres

    que les brèves lueurs de l'orage inaccessible.

     

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  • L'homme en amour - Lemonnier

    lemonnier, l'homme en amour, piano, innondation

     

    Je ne me rendais pas compte encore de mon mal
    il habitait aux racines de ma vie
    Il parcourait mes moelles comme la bactérie des ferments aigris
    comme les mortels virus mêmes de l'amour

     

     

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