La Chute des anges rebelles - Pieter Brueghel l'Ancien (1952)
Quatrième de couverture :
Quant aux femmes de ces histoires,
pourquoi ne seraient-elles pas les DIABOLIQUES ?
N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ?
Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré.
Comme le Diable, qui était un ange aussi,
mais qui a culbuté, la tête en bas, le... reste en haut !
Pas une ici qui ne soit pure, vertueuse, innocente.
Monstres même à part, elles présentent un effectif de bons sentiments
et de moralité bien peu considérable.
Elles pourraient donc s'appeler aussi "les Diaboliques", sans l'avoir volé...
On a voulu faire un petit musée de ces dames.
L'art à deux lobes, comme le cerveau.
La nature ressemble à ces femmes qui on un œil bleu et un œil noir.
Voici l'œil noir dessiné à l'encre - à l'encre de la petite vertu.
Barbey d'Aurevilly
*
Plus qu'il ne se livre, Barbey se trahit.
Toute son œuvre romancière exhale l'odor di femmina ;
on y découvre, foncièrement, l'obsession de la femme
au point de croire qu'il s'en délivrait par le style.
Jean de La Varende, Les Grands Normands
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