¤ pour Cosmic M ¤
Do you think me handsome ?
I have a pleasure in owing you my life
I could bend you with my finger or my thumb
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¤ pour Cosmic M ¤
Do you think me handsome ?
I have a pleasure in owing you my life
I could bend you with my finger or my thumb
Ecole des Beaux-Arts, Paris - crédits photographiques Jana Hobeika
Les polissons sont amoureux, mais les poètes sont idolâtres.
Il y a quelques jours, tu étais une divinité. Te voilà femme maintenant.
Je n'ai que ma prose labyrinthique pour me guérir de tout regret.
Je parle de l'amour, bien sûr, cette fiction millénaire...
Henri Rousseau, dit Le Douanier
Il n'est pas besoin d'imiter le réel
pour le donner à comprendre en peinture.
En ne tenant que faiblement compte de la vraisemblance,
Rousseau est bien plus complet dans ses représentations
qu'il ne le serait s'il respectait les apparences.
Il n'est "naïf" que dans la mesure où il prend ces libertés tout seul
et sans chercher à obéir aux règles artistiques habituelles.
You've done me wrong for a long long time
But after all you've done, I never changed my mind
Flowers grow where I'm laid to rest
Honey pick a blossom and hold it to your breast
Honey you know that's my love bursting loud from inside
La Résurrection, Le Pérugin
J'aime l'Eglise car elle est faite de pauvres et de lâches,
de gens qui ont peur et qui ne comprennent rien.
J'aime l'Eglise parce que Pierre a trahi
et que le regard du Christ s'est posé sur lui.
J'aime l'Eglise parce que Judas fut choisi
et que le Christ l’appela "mon ami".
Dans ma mémoire son corps pend toujours au bout d'une corde
comme un appel à la vigilance de l'âme, car chacun peut tomber.
La vie a ceci de paradoxal qu'on ne peut vraiment trahir que celui qu'on aime,
et le sacerdoce est une réalité si haute qu'on ne peut que le trahir parfois.
Que le Seigneur nous accorde alors de pleurer les larmes de Pierre
et de répondre comme lui : « Tu sais tout, tu sais bien que je t’aime »
Tout écrivain est un cafteur. Toute littérature est délation.
Je ne vois pas l'intérêt d'écrire des livres si ce n'est pas pour cracher dans la soupe.
Il se trouve que j'ai été le témoin d'un certain nombre d'événements,
et que par ailleurs, je connais un éditeur assez fou
pour m'autoriser à les raconter.
Corpses are more real
than clay, corpses
are an excess of Real.
Each one is the first one
the world has ever seen,
each one, as we touch it
makes our hand visible
for the very first time,
and the blood running
under our skin beat louder
than the rivers that outlive us.
You, Bastard King
drunk with war, bathing your name
in gold like a sick God,
Oh None, Oh No One.
So greedy is your heart.
So arid it gives me a penchant
for violence and perfume.
I want — the words consume
themselves, I want —
lays your weakness down
at my door like meat
on a scale. This is what
you’re doing here. Nothing more.
For I own an inmost weapon
against you and that head
of your army than privation.
Namely, your blood. Blood
is a caress of water but yours,
yours is a red disaster.
I am merciless as the moon.
I possess the red tides
of your pulse. Desire beats
loud beneath your skin,
echoing, echoing, like
the shock of ruin.
How you cry after it,
how it violates your will.