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Fichtresque - Page 11

  • Jane Eyre

    ¤ pour Cosmic M ¤

    jane eyre

    Do you think me handsome ?

    I have a pleasure in owing you my life

    I could bend you with my finger or my thumb

     

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  • Paris, un jour de printemps, cinq heures du matin...

     zagdanski,jouissance du temps
    Ecole des Beaux-Arts, Paris - crédits photographiques Jana Hobeika

     

     Les polissons sont amoureux, mais les poètes sont idolâtres.
    Il y a quelques jours, tu étais une divinité. Te voilà femme maintenant.

    Je n'ai que ma prose labyrinthique pour me guérir de tout regret.
    Je parle de l'amour, bien sûr, cette fiction millénaire...

     

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  • Le Douanier

    douanier,rousseau
    Henri Rousseau, dit Le Douanier

     

    Il n'est pas besoin d'imiter le réel
    pour le donner à comprendre en peinture.

    En ne tenant que faiblement compte de la vraisemblance,
    Rousseau est bien plus complet dans ses représentations
    qu'il ne le serait s'il respectait les apparences.
    Il n'est "naïf" que dans la mesure où il prend ces libertés tout seul
    et sans chercher à obéir aux règles artistiques habituelles.

     

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  • My love

    hozier,my love will never die

    You've done me wrong for a long long time
    But after all you've done, I never changed my mind

    Flowers grow where I'm laid to rest
    Honey pick a blossom and hold it to your breast
    Honey you know that's my love bursting loud from inside

     

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  • Aimer l'Eglise

     La Résurrection, Le Pérugin

    La Résurrection, Le Pérugin

     

     J'aime l'Eglise car elle est faite de pauvres et de lâches,
    de gens qui ont peur et qui ne comprennent rien.
    J'aime l'Eglise parce que Pierre a trahi
    et que le regard du Christ s'est posé sur lui.
    J'aime l'Eglise parce que Judas fut choisi
    et que le Christ l’appela "mon ami".
    Dans ma mémoire son corps pend toujours au bout d'une corde
    comme un appel à la vigilance de l'âme, car chacun peut tomber.
    La vie a ceci de paradoxal qu'on ne peut vraiment trahir que celui qu'on aime,
    et le sacerdoce est une réalité si haute qu'on ne peut que le trahir parfois.
    Que le Seigneur nous accorde alors de pleurer les larmes de Pierre
    et de répondre comme lui : « Tu sais tout, tu sais bien que je t’aime »

     

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  • Frédéric B.

    99 francs, 99 f, 99, beigbeder

    Tout écrivain est un cafteur. Toute littérature est délation.
    Je ne vois pas l'intérêt d'écrire des livres si ce n'est pas pour cracher dans la soupe.

    Il se trouve que j'ai été le témoin d'un certain nombre d'événements,
    et que par ailleurs, je connais un éditeur assez fou
    pour m'autoriser à les raconter.

     

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  • War - Karen Mary Berr

    karen mary berr,war,bernin
    Le Bernin

     

    Corpses are more real
    than clay, corpses
    are an excess of Real.
    Each one is the first one
    the world has ever seen,
    each one, as we touch it
    makes our hand visible
    for the very first time,
    and the blood running
    under our skin beat louder
    than the rivers that outlive us.

    You, Bastard King
    drunk with war, bathing your name
    in gold like a sick God,
    Oh None, Oh No One.
    So greedy is your heart.
    So arid it gives me a penchant
    for violence and perfume.
    I want — the words consume
    themselves, I want —
    lays your weakness down
    at my door like meat
    on a scale. This is what
    you’re doing here. Nothing more.

    For I own an inmost weapon
    against you and that head
    of your army than privation.
    Namely, your blood. Blood
    is a caress of water but yours,
    yours is a red disaster.
    I am merciless as the moon.
    I possess the red tides
    of your pulse. Desire beats
    loud beneath your skin,
    echoing, echoing, like
    the shock of ruin.
    How you cry after it,
    how it violates your will.

     

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