-
-
Faire des zétudes
Tu hésites entre l'X et l'ENA ?
-
Vers la nuit
"Les faibles vont au convenable", écrivait Flaubert,
moi j'allais directement aux emmerdements.
-
Tant pis - Jacques Prévert
*
Faites entrer le chien couvert de boue...
* *
-
Norbert Elias, enseignant
-
Les religions suspectées
"Les religions sont toujours suspectées de vouloir mettre la main sur Dieu, de circonscrire sa grandeur, et les hommes religieux seraient nécessairement dogmatiques et fermés.
C’est parfois le cas, surtout quand on justifie la violence, l’impureté, l’autoritarisme, au nom du Très Haut.
Rien de plus terrible qu’un despote drapé des vêtements du sacré.
Mais ce jugement contre les religions est un peu court, car l’athéisme est une position dogmatique aussi, qui affirme, sans aucune preuve, l’inexistence de Dieu.
Je voudrais dire à ce propos une conviction qu’il faudrait sans doute étayer : il est très dangereux de donner le pouvoir à un homme qui affirme que Dieu n’existe pas. [...] -
Les Diaboliques - Jules-Amédée Barbey d'Aurevilly
La Chute des anges rebelles - Pieter Brueghel l'Ancien (1952)Quatrième de couverture :
Quant aux femmes de ces histoires,
pourquoi ne seraient-elles pas les DIABOLIQUES ?
N'ont-elles pas assez de diabolisme en leur personne pour mériter ce doux nom ?
Diaboliques ! il n'y en a pas une seule ici qui ne le soit à quelque degré.
Comme le Diable, qui était un ange aussi,
mais qui a culbuté, la tête en bas, le... reste en haut !
Pas une ici qui ne soit pure, vertueuse, innocente.
Monstres même à part, elles présentent un effectif de bons sentiments
et de moralité bien peu considérable.
Elles pourraient donc s'appeler aussi "les Diaboliques", sans l'avoir volé...
On a voulu faire un petit musée de ces dames.
L'art à deux lobes, comme le cerveau.
La nature ressemble à ces femmes qui on un œil bleu et un œil noir.
Voici l'œil noir dessiné à l'encre - à l'encre de la petite vertu.Barbey d'Aurevilly
*
Plus qu'il ne se livre, Barbey se trahit.
Toute son œuvre romancière exhale l'odor di femmina ;
on y découvre, foncièrement, l'obsession de la femme
au point de croire qu'il s'en délivrait par le style.Jean de La Varende, Les Grands Normands