Ah, ça, ma vieille, j'ai oublié de te dire de pas avaler la fumée. Il faut laisser ça aux grandes.
Film : Grease (1978, durée 1h50)
Réalisateur : Randal Kleiser
Danny Zuko (John Travolta), Kenickie (Jeff Conaway), Doody (Barry Pearl), Marty (Dinah Manoff), Tom Chisum (Lorenzo Lamas), Sonny (Michael Tucci)
Sandy Olsson (Olivia Newton-John), Betty Rizzo (Stockard Channin), Frenchy (Didi Conn), Putzie (Kelly Ward)
- Eh dis-donc, t'as pas vu de nouvelles poules dans le coin là ?
- Toujours les mêmes, celles que tout le monde s'est envoyé.
- Nous deux en tout cas !
Sonny : Cette année, je vous conseille de me foutre la paix.
- Ah oui, et qu'est-ce que tu comptes faire ?
Sonny : Ca vous le verrez ! En tout cas, je me laisserai marcher sur les pieds ni par elle ni par quelqu'un d'autre.
La directrice : Sonny.
Sonny : Oh, bonjour madame.
La directrice : Que faites-vous dans ce couloir ? Vous devriez être en classe.
Sonny : Oui, mais je prenais un peu l'air.
La directrice : En somme, vous séchiez le cours, c'est cela ?
Sonny : Oui, madame.
La directrice : Ce n'est certes pas la façon idéale de commencer une nouvelle année.
Sonny : Va fanculo, puttana !
La directrice : Une petite corvée de nettoyage, après la classe, bien entendu, vous remettra sur le droit chemin.
Sonny : Oui, madame.
La directrice : Allez-vous rester planté là longtemps ?
Sonny : Euh, non, madame, enfin, oui, j'veux dire...
La directrice : Est-ce oui ou non ?
Sonny : Non, madame.
La directrice : Bon, alors, disparaissez, voulez-vous ?
Sonny : Oui, madame.
- Tu es un dur, Sonny, tu l'as drôlement remise à sa place. Elle t'a pas marché sur les pieds, hein !
¤ ¤ ¤
- Hé, est-ce que vous avez vu Danny Zuko ce matin ? Il est encore mieux qu'avant !
- Oh, c'est de l'histoire ancienne.
- Il arrive que l'histoire se répète, tu sais.
Frenchy : Hé, Marty, c'est des nouvelles lunettes ?
Marty : Oui, seulement pour le lycée. Vous ne trouvez pas qu'elles m'avantagent ?
Betty : Non, on voit encore ton visage.
- Oh, zut, merde et zut !
- Benh qu'est-ce que t'as ?
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Mon pendentif est tombé dans les macaronis !
- J'sais pas si vous avez vu, mais y'a une nouvelle venue. Elle au moins, elle a pas les flotteurs en toc comme les autres
- Sans blague, ses nichons sont plus gros que ceux d'Anette ?
- Oh, y'a jamais eu de nichons plus gros que ceux d'Anette
- Hé, Danny, raconte-nous c'que t'as fait à la plage.
- Ah ouais, raconte !
- C'était rien du tout.
- Oh, on sait c'que ça veut dire avec toi.
- Allez, raconte, Danny ! T'y a mis la main, et tout ?
- Allez, allez, te fais pas prier, raconte !
- Sandy, qu'est-ce que tu as fait cet été ?
- Oh, j'ai passé mon temps à la plage. J'y ai connu un garçon.
- T'as fait tout ce chemin pour te taper un seul mec ?
- C'est qu'il était spécial !
- Tu sais, ils s'valent tous.
- C'était tout à fait romantique.
- Je suis sûr qu'une fois retapée, ta bagnole tombera toutes les filles.
- Et moi, je suis sûr qu'aucune fille montera dedans avant d'être tombée.
Betty : Hé Zuko, j'ai une surprise pour toi.
Danny : Ah oui ?
Betty : Oui.
Danny : Sandy !
Sandy : Danniiiii !!
Danny : Sandy, qu'est-ce que tu fais ici ? Je te croyais repartie en Australie !
Sandy : On a changé nos projets !!
Danny : Oh, ça alors ! ... C'est la vie, ça mon p'tit, et la vie, tu sais c'que c'est, ça va et ça vient, y'a rien à y faire.
Sandy : Danny ?
Danny : Oui, c'est mon nom, et tu vas l'user.
Sandy : Mais enfin, qu'est-ce que tu as ?
Danny : Tu m'demandes c'que j'ai, moi, mais c'est toi tournes pas rond, hé, ho, ho !
Sandy : Qu'est devenu le Danny que j'ai connu à la plage ?
Danny : Ah, j'en sais rien, ça m'passionne pas. P't'être bien qu'y'a deux Danny Zuko ? Passe une annonce dans le journal à la rubrique "disparus", ou alors, euh, euh, jette un coup d'oeil dans le bottin, on sait jamais ?
Sandy : Je ne veux plus te voir et je voudrais n'avoir jamais posé les yeux sur toi !
- Ooooh, j'espère que tu vas pas revenir le flinguer.
- Alors elle a posé les yeux sur toi ?
- C'est pas tout ce qu'elle y a posé.
- En tout cas, Danny, on sait ce que t'as posé sur elle.
Frenchy : Ecoute, Sandy, les hommes, c'est des rats. Oh, écoute, non, je sais ce que je dis, va. C'est pire, c'est de la vermine de rats. Pire que ça encore, c'est de la vermine de vermine de rats. Un chien qui se respecte se sentirait déshonoré de les mordre. Leur seul homme à qui une fille peut se fier, c'est son père. Tu sais ce qu'il te faut ? Une soirée rien qu'entre filles.
Betty : Ah, ça, ma vieille, j'ai oublié de te dire de pas avaler la fumée. Il faut laisser ça aux grandes.
Frenchy : Sandy, je vais te montrer comment font les Français, à ce qu'on m'a dit, ils sont très forts.
- C'est la chose la plus dégoûtante que j'ai jamais vue.
Frenchy : En tout cas, ça a du succès avec les garçons. C'est pour ça qu'on m'a surnommée Frenchy.
Betty : Et maintenant, qu'est-ce que vous diriez, mes chéries, d'un petit coup de rouge, histoire de créer l'ambiance ?
- Vin du canton du Tessin, Fédération Helvétique [...] L'étiquette dit que ce vin est un vin de dessert.
¤ ¤ ¤
Betty : La galanterie se perd. Depuis quand on n'aide plus les dames ?
- Quelle dame ? Je vois pas de dame ici.
- Tu vas la fermer, ta gueule ?
Betty : Tu as des projets, Kenickie ?
Kenickie : Devines.
Betty : Est-ce que tu crois qu'ils pourraient m'plaire ?
Kenickie : Ouais, tu l'sais bien.
Betty : Ça va, Zuk ?
Danny : Dis donc, t'en veux, ce soir.
Betty : Pas avec toi.
Danny : J'ai jamais aimé les deuxièmes choix.
Betty : Où tu vas, secouer le bonhomme ?
Danny : Ça vaut mieux que de fréquenter les cloches !
- Pousse pas, Danny.
Kenickie : Votre carrosse, ma déesse.
¤ ¤ ¤
Sandy : Je ne sais pas ce que j'ai pu voir en Danny Zuko.
- Prends un des miens
Sandy : Ils sont tellement nombreux !
- Je sais, oui !
Sandy : Comment arrives-tu à les garder ?
- Le meilleur truc, c'est la correspondance, je suis toute à chacun d'eux sans espoir et par lettre.
¤ ¤ ¤
Kenickie : Rizzo ! Rizzo !
Betty : Oh mais j'ai un prénom tout de même !
Kenickie : ... mgkhjh...
Betty : Betty, Betty.
Kenickie : Betty-Betty-Betty-Betty-Betty ! Betty... Betty... Mmmh.. Betty... huh...
Betty : Oh, tu as ce qu'il faut ?
Kenickie : Bien sûr, quelle question. Mon assurance tous risques pour la somme de vingt cents.
Betty : On ne se refuse rien. Mais qu'est-ce...
Kenickie : Elle est crevée...
Betty : Comment ça se fait ?
Kenickie : J'étais élève de cinquième quand je l'ai achetée.
Betty : A la guerre comme à la guerre !
- Les filles, c'est pas rien.
- Tu le dis, elles sont bonnes qu'à une chose.
- Alors quand on est avec elles, comment on passe les vingt-trois heures et quarante-cinq minutes qui vous restent ? Hé hé hé hé !
- Ah parce que la baise, ça dure que quinze minutes ?
¤ ¤ ¤
Danny : Salut Sandy.
Sandy : Mmh, salut.
Danny : Comment tu vas ?
Sandy : Je vais bien, merci.
Danny : Parfait. Euh, Sandy, ça fait, ça fait un bout de temps que je, que je voulais te parler.
Sandy : Mais de quoi ?
Danny : Je voulais te parler de la nuit de la veillée, tu sais, de ma, ma façon d'agir. J'ai été horrible, parce que, parce que tu comprends, c'était pas moi, pas moi du tout ce soir-là, tu comprends ? Enfin, c'était bien moi, naturellement, et c'était pas moi. Euh, c'était une sorte de, oui c'est ça, de personnage, oui, une sorte de personnage...
Sandy : Voilà pourquoi j'aime mieux la compagnie d'un garçon simple comme Tom, hih !
Danny : Simple, c'est le mot. Il a planqué sa cervelle dans ses biceps.
Sandy : Tu es jaloux, on dirait.
Danny : Oh, jaloux, jaloux, moi ? Oh, Sandy, j'ten prie, me fais pas rigoler. Ho, ho, ho !
Sandy : Et qu'as-tu de mieux que lui ?
Danny : Tu le demandes ? Mais j'ai tout de mieux que cette cloche !
Sandy : Alors prouve-le et je te croirai.
Kennickie : Un suçon de Kennickie vous garantit que la marchandise est en bon état de marche.
Frenchy : Comment tu me trouves, Danny ?
Danny : Tu ressembles... à un magnifique ananas blond.
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